Risques naturels et industriels
avril 2012 : Acte 2 Acceptabilité des risques naturels et industriels
Si l'on note dans le discours ambiant une volonté d'associer le plus largement possible les citoyens à la question des risques, force est de constater que peu de place est finalement laissée à la concertation et, a fortiori , à la participation.
La mainmise du pouvoir central en ce domaine, associée à la figure omniprésente de l'expert, ont largement contribué à déresponsabiliser les citoyens, dont découle une faible culture du risque.
- A quoi donc est dûe cette assimilation si difficile ?
- Quels sont les obstacles à une véritable culture partagée du risque par tous ?
- Quelles actions pourraient être mises en place au niveau intercommunal en renfort des dispositifs déjà existants ?
Juin 2011 : Acte 1 acceptabilité sociale des risques naturels et industriels
" Un risque est considéré comme acceptable (ou tolérable) par une personnes ou une collectivité lorsqu'elle peut en supporter les conséquences, les dommages, au regard de sa probabilité d'occurence. De fait, l'acceptabilité est variable dans le temps et dans l'espace."
Le 24 septembre 2010, le Conseil communautaire adoptait une délibération saisissant le conseil de développement sur « l'acceptabilité sociale des risques naturels et industriels ».
Via cette délibération, les élus interrogeaient le C2D sur plusieurs points :
- Quelles sont les marges d'incertitudes acceptables ? Dans quels domaines les risques sont-ils acceptables et à quel niveau ?
- Comment définir le périmètre de responsabilité des collectivités ?
- Les citoyens doivent-ils être associés à la gestion des risques, et comment ?
- Quelle peut être la portée locale de la participation du public sur la gestion socio-territoriale des activités à risque ?
- Comment rendre accessible l'information disponible au sein des structures compétentes sur la question des risques, notamment en matière de santé publique ? Quelle information pour quelle acceptabilité ?
La question des risques étant vaste, notamment sur le périmètre de l'agglomération grenobloise où l'ensemble des communes est concerné par plusieurs risques, le C2D a décidé de répondre en deux temps à cette saisine. Le 28 juin 2011, le C2D a adopté l'acte 1 visant dans un premier temps à identifier les risques présents sur l'agglomération, à comprendre la répartition des responsabilités entre administrations dans l'organisation de la gestion des risques, le tout dans l'objectif de mieux comprendre la place actuelle de l'agglomération grenobloise dans la gestion des risques et le rôle qu'elle pourrait y jouer à l'avenir.